S’agissant de la traite des êtres humains, surtout lorsque la personne a fait l’objet de violences destinées à servir de mesure de maîtrise ou perpétrées dans le cadre de son exploitation, y compris les violences sexuelles, la personne peut éprouver des difficultés à se rappeler certains événements ou l’ordre chronologique des événements. Elle peut également être réticente à l’idée de partager les détails de ces violences, en raison de sentiments de honte et de culpabilité. Elle peut aussi refuser de révéler des informations sur les trafiquants, par peur de représailles. Ces facteurs doivent être pris en considération au moment d’évaluer la crédibilité et ne doivent pas affecter négativement les constatations pertinentes.