L’agent responsable doit veiller à ce que les besoins du demandeur soient suffisamment pris en considération, y compris, par exemple, en prévoyant des pauses supplémentaires et des rafraîchissements.

L’agent responsable doit tenter de veiller à ce que l’enfant ne soit pas effrayé par le processus d’entretien et que si nécessaire, il reçoive un soutien moral et soit rassuré. 

(Cour européenne des droits de l’homme, A, B et C c. Irlande, arrêt du 16 décembre 2010 relatif à la requête nº 25579/05)

L’agent responsable ne doit pas poser de questions explicites sur la manière dont les demandeurs de protection internationale vivent leur orientation sexuelle.

En effet, il peut être originaire d’un pays où l’identité de genre ou l’orientation sexuelle sont des sujets tabous et éprouver par conséquent des difficultés pour en parler de manière générale, même sans aborder l’aspect de leur demande de protection internationale portant sur sa persécution.

L’agent responsable ne doit pas s’attendre à ce que le demandeur se comporte d’une certaine façon lorsqu’il raconte son histoire. 

Pour les personnes atteintes d’un trouble mental, s’adapter au rythme du demandeur peut s’avérer particulièrement important.

Pour les personnes atteintes d’une maladie grave, diviser l’entretien en plusieurs parties plus courtes peut être particulièrement utile.

Adapter l’entretien si nécessaire et prévoir éventuellement plus de temps.

L’agent responsable peut également être amené à adapter le langage qu’il utilise, à se répéter et à prendre plus de temps.