IA11P4
Les demandeurs adultes doivent être interrogés séparément.
Les demandeurs adultes doivent être interrogés séparément.
Conformément à la pratique nationale, pendant l’entretien, le demandeur peut se faire assister par une personne de soutien supplémentaire, telle qu’un assistant social, un professionnel de la santé, un psychologue, etc. Les membres de la famille et/ou les amis peuvent également être autorisés à y assister, en fonction de la pratique nationale et sur la base d’une évaluation individuelle des besoins de la personne.
Le cas échéant, veiller à ce que la personne de soutien soit informée du rôle qu’elle est censée jouer pendant l’entretien.
Conformément à la pratique nationale, pendant l’entretien, l’enfant peut être assisté par une autre personne de soutien, telle qu’un psychologue ou un assistant social. Ces dispositions dépendent de la pratique nationale ainsi que de l’évaluation individuelle des besoins et de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Lorsqu’il programme l’entretien, l’agent responsable doit veiller à ce que le représentant, le prestataire de l’assistance juridique et les autres personnes qui apportent un soutien, le cas échéant, soient présentes lors de l’entretien. Se référer aux pratiques nationales.
Selon la pratique nationale, l’agent responsable doit déterminer s’il convient que l’adulte accompagnateur soit présent pendant l’entretien. L’intérêt supérieur de l’enfant devrait à cet égard être une considération primordiale.
Si une demandeuse est enceinte, il est possible que les autres membres de la famille ou d’autres personnes liées à la demandeuse n’aient pas été mis au courant de la grossesse. Dans le cas où des informations relatives à la grossesse doivent être communiquées à d’autres parties, y compris à des membres de la famille, l’agent responsable doit demander le consentement éclairé de la demandeuse.
Dans le cadre de la procédure d’asile, les victimes de la traite des êtres humains peuvent être soutenues, par exemple, par des organisations chargées de répondre à leurs besoins au titre du régime spécifique prévu pour les victimes de la traite des êtres humains.
Dans le cas de demandeurs présentant un handicap intellectuel, un soutien supplémentaire peut s’avérer nécessaire pour les préparer à un entretien personnel.
Veiller à ce que le représentant ait la possibilité d’informer l’enfant du sens et des éventuelles conséquences de l’entretien personnel et, le cas échéant, de lui indiquer comment se préparer à celui-ci.[article 25, paragraphe 1, point b), de la refonte de la directive «Asile»].